Air comprimé et Qualité


Qualité, Environnement … Energie !

pdca-plan-do-check-act 2Depuis une vingtaine d’années, les normes de la série ISO 9000 permettent à nombre d’entreprises de tous secteurs d’activité d’apporter à leurs clients une garantie de qualité et de fiabilité de leurs produits grâce à la certification de leur système de management.

Cette nouvelle approche process a été poursuivie en 1996 au travers de la création d’une autre famille de normes, garantissant cette fois la prise en compte de l’environnement : il s’agit des normes de la famille ISO 14000, qui constituent un second niveau de performance dans la gestion efficace et efficiente d'un site de production.

Un troisième niveau permet aujourd’hui de s’engager dans une démarche visant l’efficacité énergétique, complétant les considérations environnementales par un volet « énergie ». 

Plusieurs référentiels permettent d'améliorer sa performance énergétique par la mise en place d'une gestion méthodique de l'énergie au sein de l'entreprise :

- La norme européenne NF EN 16001 a été publiée en juillet 2009. Elle sera retirée du marché en avril 2012 au profit de la norme ISO 50001

- La norme ISO 50001, de portée mondiale, a été publiée en juin 2011

Notons que la structure de la norme ISO 50001 reprend celle des normes ISO 9001 et ISO 14001, afin d'en faciliter l'intégration dans le système de management d'une entreprise déjà certifiée.


Une différence notable entre la norme ISO 14001 et la norme ISO 50001 réside dans le fait que cette dernière présente une approche méthodique de l'ensemble des postes de dépense énergétique. Cette approche repose sur la réalisation en amont d'un diagnostic énergétique instrumenté, véritable pilier de la démarche. L'industriel peut ainsi cerner les postes les plus énergivores, définir avec le diagnostiqueur les points à approfondir, et enfin mener les actions d'amélioration de ses procédés et utilités. 

Mais la notion fondamentale apportée par l'ISO 50001 est la nécessité de mettre en place des MESURES. En effet, lorsqu'on décide de maigir, il faut commencer par acheter une balance ! Ainsi une consommation de référence est établie, ainsi que des Indicateurs de Performance Energétique (IPE) adaptés à l'organisme.

Les autres exigences de l'ISO 50001 permettent de garantir une gestion pérenne de l'énergie sur le long terme et à tous les niveau de l'entreprise : outre la direction, qui doit faire preuve de son engagement en mettant à disposition les ressources nécessaires (qu'elles soient humaines, technologiques ou financières), l'ensemble du personnel doit être sensibilisé et formé à la gestion efficiente de l'énergie. Cette prise en compte transversale de l'énergie transparaît également au travers du processus des Achats, mais aussi du processus de Conception, de l'Audit interne etc.

C’est dans ce cadre qu’ Air Comprimé Energie vous permet non-seulement de définir avec précision les caractéristiques de cet « aspect énergétique significatif » qu’est l’air comprimé, mais également de chiffrer les économies réalisables. Vous pouvez ainsi élaborer vos tableaux de bord en choisissant des indicateurs pertinents, avec des objectifs et cibles concrets et tangibles.


Industries chimique et agro-alimentaire


medicaments35Notre démarche contribue également à améliorer la gestion des risques. Les industries chimiques et alimentaires notamment sont particulièrement sensibles à cette problématique. En effet certains procédés nécessitent, du fait du contact entre l’air comprimé et le produit, une attention toute particulière à la qualité du fluide utilisé. Les dispositifs de traitement en amont (en centrale) et/ou en aval (au niveau de l’utilisation) doivent permettre de répondre à cet impératif de production, en éliminant les dangers physiques (particules diverses), chimiques (gaz d’échappement par exemple) et  biologiques.

La certification aux référentiels traitant de l’hygiène alimentaire, tels le BRC ou l’IFS, ou encore la norme ISO 22000, nécessite de développer des systèmes de gestion pour identifier, évaluer et maîtriser les dangers significatifs au regard de la sécurité des aliments. Pour respecter l’ensemble des exigences, la méthode HACCP est souvent utilisée pour l'analyse des dangers et la détermination des points critiques pour leur maîtrise. 

En intégrant la maîtrise de la qualité d’air comprimé aux procédures liées à la sûreté alimentaire, vous apportez une nouvelle garantie de ne pas contaminer la production.


Sécurité et conditions de travail


L’air comprimé est largement répandu de part sa simplicité d’utilisation, ses outils maniables, rapides, robustes et facilites d’entretien, et le grand nombre d’applications possibles : instrumentation, commande, aération de bassins, déplacement d'objets, brassage, refroidissement, soufflage, séchage, nettoyage, pulvérisation, pressurisation de cuves, pousse-à-l'air (granulats, pulvérulents, liquides, pâtes...), micronisation, foisonnement etc... 
Il peut également s’avérer indispensable dans certains environnement difficiles, comme les zones explosives par exemple. 

Mais c’est aussi un fluide dangereux : chaque année de nombreux accidents sont dus à une mauvaise utilisation de l’air comprimé. Des organismes de prévention des risques au travail tels que la CRAM et l’INRS recommandent de ne pas utiliser l’air comprimé au-delà de 4 bar sur les soufflettes à main.
Citons quelques extraits des Recommandations de la CRAM concernant la prévention des accidents du travail lors de l’utilisation de soufflettes manuelles :

« En cas de «lâcher-prise» accidentel ou de rupture accidentelle d’un tuyau souple de flux gazeux comprimé, l’opérateur (ou toute personne située à proximité) peut être victime d’un coup de fouet. La vitesse du tuyau peut dépasser 120km/h.

Un flux gazeux comprimé peut être mortel. Il convient donc de le rappeler aux utilisateurs au moyen d’une formation. Il sera notamment rappelé que le flux gazeux comprimé ne doit jamais être utilisé pour souffler sur une personne, même pour nettoyer les vêtements ou les cheveux. La tête est particulièrement fragile : yeux, tympans et cou notamment. Mais il faut également savoir qu’une pression de moins de 40 kPa (0,4 bar) supérieure à la pression atmosphérique suffit à l’air pour pénétrer à courte distance dans la peau. Cela peut entraîner des bulles d’air dans les veines qui, lorsqu’elles atteignent le coeur, peuvent provoquer une issue fatale en quelques minutes (embolie gazeuse). La formation précisera également pourquoi il ne faut pas modifier les caractéristiques des soufflettes manuelles. »

Ces recommandations contribuent à garantir la sécurité des travailleurs, mais aussi leurs conditions de travail. Les fuites d’air comprimé, outre leur coût, peuvent atteindre un niveau sonore de 110 dB. Elles peuvent également constituer une « pollution sonore » continuelle dans certains environnements, et nuire aux conditions de travail par la fatigue auditive qu’elles opèrent pour les salariés. 

Une gestion régulière des fuites permet  donc de répondre aux exigences de référentiels tels que l’OHSAS 18001 et de garantir la santé et la sécurité des travailleurs.

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